Emilie Zoé marque par son jeu de guitare rugueux et l’efficacité de ses mélodies. Sa voix est fragile et brute, tour à tour caressante ou effrontée, et certains la comparent à PJ Harvey ou Cat Power. Bien que de langue maternelle francophone, elle chante en Anglais, une façon de s’approprier l’indéfinissable et de chercher des réponses émotionnelles aux questions rationnelles qu’elle se pose.
Good morning sunshine – Leur premier EP bidouillé avec les moyens du bord, sur la brèche, tremblant, arrive à nos oreilles et nous souffle des mélodies grisantes qui nous chuchotent la venue d’un groupe dont on (re)parlera bientôt. Leur pop géniale résonne aux sons de tambours obscurs et profonds, d’incantations hallucinées, autour d’un feu de camp qu’ils auraient improvisé sur les rives de Big Sur.
Thalia Zedek est une artiste à la stature immuable et à la vitalité incessante. La fougue de l’auteur-compositrice, sa voix et son lyrisme franc, donnent à ses chansons leur puissance émotionnelle et leur beauté austère. Zedek est capable de distiller des événements complexes en simples, clairs et transforme des moments d’un poids monumental avec une grâce singulière. Son nouvel album “Perfect Vision” examine examine l’anxiété et la douleur des divisions croissantes entre personnes à la fois physiques et idéologiques.
En 2017 sortait “Songs from la Chambre”, le 1er album de Julien Bouchard. Il n’a pas manqué d’être repéré par la presse indépendante qui l’avait crédité d’un joli succès d’estime. S’il avait alors écrit des textes en français et en anglais, le bon accueil de ses titres tels que “100 Regrets” lui a donné l’envie de passer à un album entièrement dans sa langue maternelle et d’évoquer ainsi, avec quelques métaphores bien senties, les choses de la vie et celles de l’amour.
Med est le projet solo du guitariste de Tahiti 80.
À l’heure où règnent le tout plastique et l’écran numérique, où il est quasiment impossible de ressentir quoique ce soit devant une œuvre d’art contemporain, il est encore possible d’émouvoir avec une boîte à rythme et un clavier. Certainement marchand de couleurs dans une vie antérieure, Med peint ses chansons avec une patience de bénédictin, distillant ses doutes dans ses petites compositions pop aux doux reflets d’eau où chacun pourrait s’y voir comme en un miroir.
Depuis qu’il a été révélé début 2014 avec son premier EP “Through The Circles”, beaucoup ont vu Alexandre Berly alias La Mverte comme étant le renouveau de la scène electronica à la française. Ancienne moitié du duo Anteros & Thanaton, le DJ parisien a vu sa popularité s’accroître lorsqu’il fut révélé aux Transmusicales et aux Inrocks Lab. Ayant pour principales influences l’italo-disco et la krautrock, La Mverte conjugue ses univers musicaux respectifs avec succès et vous propose de découvrir sa rêverie musicale le temps d’une soirée.
Infecticide ne cesse de chahuter la chanson française avec éclat et ferveur psychoactive. Artistes complets, les trois affreux investissent tous les moyens qui passent entre leurs mains sales pour faire de leur bébé une arme nocturne à caractère sadique, et le public se retrouve à genoux devant tant de maîtrise dans l’art de la répartie.