Cet instant. Celui-là, en ce moment. L’unique instant, qui ne ressemble ni à celui d’avant, ni à celui d’après. Si La Grande Sophie a choisit d’intituler ainsi son huitième album studio, c’est parce qu’il s’enracine dans le présent, et que les sons d’aujourd’hui l’irriguent de bout en bout. Logique : depuis ses tout débuts, sur la scène alternative et débridée des années 90, la chanteuse n’a jamais cessé de se renouveler. Pour rester dans le présent, et devenir l’une des figures majeures d’une pop contemporaine et raffinée, où l’évidence des mélodies ne sacrifie jamais la profondeur des textes. Ce n’est pas un hasard si l’an dernier, Françoise Hardy a choisi Le Large, paroles et musiques de La Grande Sophie, comme titre emblématique de son retour gagnant.
C’est une french pop palpitante puisée dans les clubs, dans les soirées où l’on s’oublie, où tout est possible, où tout peut déraper. Une pensée maladroite pour son ex, une fête gâchée par un videur nonchalant ou ce shooter de Tequila, celui de trop.
Claire Faravarjoo s’impose sur la scène française et nous met sur sa liste d’invités au Nightclub, son premier album. Véritable hymne à la jeunesse, c’est un séduisant cocktail monté à coup de textes ciselés et de jeux de mots bien sentis. Rythmique suave, ligne de basse profonde à la frontière du disco et de l’électro, synthés rétro et
une envie qui démange, celle de danser et d’user ses tennis sur le sol des salles de concert.